
Qui ne s’est jamais baissé pour ramasser un coquillage sur la plage et s’extasier ensuite sur sa trouvaille ? Puis, parfois, vient la question : comment s’appelle-t-il ?
Pour le déterminer, si vous n’avez pas de spécialiste sous la main, le web fourmille de sites qui proposent une identification visuelle de vos spécimens, comme celui de l’association française de conchyliologie ou encore celui de la « Linnean Society.
Attention cependant, tous les littoraux ne se ressemblent pas et les informations que l’on trouve sur la toile sont souvent limités à une zone géographique précise.
Une fois ce petit écueil évité, cela permet le plus souvent de déterminer deux ou trois possibilités.
Découvrir le nom de la bête demande ensuite une observation plus attentive comme la description de la texture de la coquille ou la teinte de sa nacre.
Les zoologistes se sont longtemps affrontés pour savoir comment nommer chaque coquillage.
Le besoin de normaliser les méthodes de baptême des espèces pour éviter les redites et les doubles identifications est ressenti très vite.
La méthode actuellement admise est théorisée et décrite par Carl Von Linné (1707-1778) et basée sur l’utilisation d’un nom latin en deux parties : le nom binomial, parfois appelé binôme linnéen.
Le premier nom détermine le genre et le deuxième détermine l’espèce.

Si vous découvrez une nouvelle espèce de coquillages, vous pourrez la nommer comme vous le souhaitez après en avoir publié la description complète auprès de cet organisme: http://iczn.org/.
Et vous être assuré que personne d’autre ne l’a fait avant vous…
Si vous êtes sages, nous vous dirons bientôt comment prendre soin de vos coquillages pour pouvoir les admirer à loisir dans le confort de votre cabinet de curiosité.